La crise sanitaire frappe particulièrement les quartiers populaires malgré la solidarité formidable qui y règne et il faudra penser un « après » renforcé

La carte de la pandémie montre qu’elle frappe durement et particulièrement les quartiers populaires alors même que ces quartiers comptes plus de jeunes que la moyenne donc qu’ils devraient, au contraire, être moins atteints. Il nous faut attendre d’avoir une vision plus claire, notamment à Sartrouville où aucune donnée n’est diffusée.

Les inégalités territoriales se retrouvent sur ce plan sanitaire : c’est dans ces quartiers que les revenus sont les plus faibles, que le recours aux soins est nécessaire avec des pathologies qui sont moins prises en charge que la moyenne. C’est dans ces quartiers que l’on retrouve le plus de logements insalubres, une plus forte densité et la plus forte précarité sociale, familiale, économique etc. Dans ces quartiers, le taux de pauvreté agrandit la fracture numérique alors qu’internet représente une voie essentielle pour la vie quotidienne des confinés. La crise sanitaire met donc en lumière les problèmes sociaux qui s’y concentrent et les renforcent.

Pourtant, le confinement n’y est pas moins bien respecté qu’ailleurs. Pourtant, en particulier à Sartrouville, ces quartiers montrent l’exemple d’une solidarité incroyable et vibrent de générosité.

Ces quartiers, c’est nous. C’est notre ville. Leur fragilité face à l’épidémie de coronavirus est notre fragilité collective.

Si la situation actuelle commence à souligner davantage les inégalités, il est vraisemblable qu’elle va les aggraver et nous ne pouvons collectivement nous y résigner. C’est une situation que l’on peut anticiper, avant même d’avoir les données factuelles. Il faut en prendre toute la mesure et y porter une attention particulière, notamment :

  • avec des plans renforcés en matière sanitaire pendant et après le confinement pour détecter et prendre en charge au-delà ce qui était déjà fait,
  • avec des logements plus adaptés, plus dignes quand ce n’est pas le cas et prévoyant des espaces de relogement d’urgence,
  • avec une reprise de l’école dès que les conditions sanitaires le permettront plut tôt possible pour rescolariser rapidement, donc resocialiser, les enfants, les familles.
  • apaiser les tensions

Nous sommes prêts, élus d’opposition, à y participer et avons déjà formulé un certain nombre de propositions concrètes en ce sens.

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