15 décembre 2016
Annulation sur place faute d’avoir atteint le quorum (nombre de participants insuffisants…)
Ce contrat a été conclu après une mise en concurrence assez vive pour cet important marché de restauration collective : 520 000 repas en 2014, 113 000 goûters, 1 860 000 € de chiffre d’affaires. Ce sont toutes les écoles publiques, le foyer de l’Union, les crèches, l’accueil périscolaire, le portage à domicile qui sont concernés (ainsi que + 300 000 repas à Maisons-Laffitte). Il s’agit d’une délégation de service public pour laquelle la ville encaisse environ 150 000 € par an. Le repas coûte environ 1,8 € uniquement pour les matières premières, les retours « qualité » sont bons mais il n’est pas possible à Sodexho de rentabiliser son investissement sur ce marché (en termes strictement financier).
Et pour le futur ?
Le marché va arriver à échéance et trois options ont été présentées : une nouvelle délégation de service public (en affermage), un marché public d’achat des repas et une gestion en régie. Nous souhaiterions que l’exploitation en régie directe fasse l’objet d’une étude spécifique et approfondie, nous l’avons déjà demandé, tous élus d’opposition confondus. En effet, de nombreuses collectivités reprennent ainsi des prestations qu’elles avaient confiées à des entreprises extérieures. Ce mouvement s’accentue : maîtrise des coûts et de la qualité, réduction des facteurs, proximité etc. La majorité municipale ne le souhaite pas et ne documente pas véritablement cette option et fait le choix du renouvellement d’une délégation de service public. Pour cette raison (absence d’une étude fouillée sur l’option « régie »), je me suis abstenue lors du vote en commission et, en fonction de la teneur des débats et des réponses qui pourront nous être apportées en Conseil municipal, cela pourra évoluer dans un sens ou l’autre.
Le compte rendu très complet de l’exécution du marché fait apparaître un solde de + 70 000 k€ pour le groupe Balibou qui gère cette crèche. Les berceaux sont dorénavant réservés aux habitants de la ville et nous devrions, enfin, après de nombreuses demandes, avoir une idée de la liste d’attente. En effet, nous ne sommes pas parvenus à savoir combien de parents n’avaient pas de place… il faudra tout de même attendre septembre prochain pour connaître cette information…
La situation financière de la ferme est tendue, notamment en raison de la baisse de fréquentation après les attentats. A noter, le faible attrait des écoles sartrouvilloises pour cette offre.
Le Marché public de gestion a été renouvelé, sans sujet particulier. En revanche sont à noter la fermeture définitive du marché de la Gare le mardi soir et du marché de l’Union. Sur les autres marchés, une offre diversifiée et assez dynamique (notamment dans l’alimentaire) se maintient.
Nous avons posé quelques questions, notamment sur l’évolution du taux de fuite, le coût et le prix pour les habitants au regard de solution comme la régie.