22 novembre 2018

Nous avons directement (à nouveau !) attaqué par un sujet majeur : quelle intercommunalité pour notre ville ? En effet, sur la demande des différents maires (dont celui de Sartrouville), le tribunal a annulé celle qui nous relie aujourd’hui aux autres communes de la boucle de la Seine et de la zone de Saint-Germain-en-Laye. Ces mêmes élus proposent maintenant de continuer comme avant mais certains d’entre eux s’y opposent pour des raisons financières essentiellement. Tout est dit ! Les maires ne voient dans l’intercommunalité qu’un dispositif financier et pas du tout un projet commun. C’est dangereux et incompréhensible au moment où les finances des villes imposent de mutualiser pour les projets communs à plusieurs villes. Le Maire tient bien un discours en ce sens mais dans les faits c’est l’inverse : retour des bibliothèques, d’équipements sportifs etc. C’est une bien triste image qui est donnée là aux citoyens et on peut légitimement être inquiets sur le devenir d’une intercommunalité aussi peu motivée.

Alors, à nouveau, nous avons voté pour cette nouvelle intercomumunalité car nous sommes persuadés qu’il s’agit d’un échelon pertinent pour certains projets d’envergure et certains besoins à mutualiser. C’est donc un vote favorable de principe et pas tout un blanc-seing.

Les orientations du budget 2019 montrent une dette très réduite qui est à mettre au regard avec des investissements dont nous estimons qu’ils ont été insuffisants  notamment l’an passé (- 40%) alors que la voierie notamment nécessite de maintenir ce patrimoine quotidien. Nous attendons le détail, pour le conseil municipal de décembre, afin de formuler notre avis global sur ce budget. J’ai néanmoins demandé quelques éclaircissements  notamment sur les travaux prévus sur Gagarine mais aussi sur le nouveau groupe scolaire dont la presse nous avait révélé le projet l’été dernier. Nous soutenons ces deux projets sur le principe et l’avons redit clairement.

Nous avons également voté pour la prolongation de la convention d’abattement de la taxe foncière sur les propriétés bâties au profit des bailleurs sociaux : nous sommes très vigilants sur ce sujet car il s’agit d’argent public qui doit directement bénéficier aux locataires de ces logements. Or, un certain nombre d’entre eux ne sont pas au rendez-vous et nous demandons des comptes, avec insistance. J’ai formulé des suggestions pour d’autres leviers d’action possible car il n’est pas envisageable de laisser ces situations dégradées perdurer.

Nous avons voté contre les ventes de terrain (secteur Dumas notamment) à des promoteurs immobiliers : pas de mixité sociale entre les quartiers pour les logements construits, pas de diversité suffisante dans l’habitat et notre patrimoine cédé au plus offrant alors que nous aurions besoin de réserves foncières suffisantes.

Nous avons voté pour des mesures techniques pour le personnel de la ville, sur les relais parents/enfants/assistants maternels, les projets de santé « addiction » pour les jeunes mais aussi la location de patins pour Noël !

Nous avons soulevé plusieurs questions diverses, notamment sur les écoles et équipements scolaires. J’ai interrogé le Maire sur le futur groupe scolaire Poulbot et avons obtenu des réponses (270 élèves, 10 classes élémentaires et 9 classes maternelles avec des locaux médicaux  mais aussi pour le Rased) et possiblement une révision de la sectorisation sur la ville. En effet, ce nouveau groupe aura nécessairement des impacts sur les écoles existantes à proximité. Sur le projet de nouveau collège, nous avons éclairci le devenir de la ferme pédagogique de Galy (maintenue) et nous nous sommes interrogés sur l’articulation avec les écoles primaires. Nous avons demandé à avoir davantage d’informations.

Romain Chiaradia a également demandé à être associés aux travaux qui se mèneront dans le cadre du dispositif « Cœur de ville », la question reste en suspens…