Mars 2016
C’est sur les réseaux sociaux que nous avons découvert les vœux du Maire au moment même où il recevait le député, les associations, les artisans et commerçants et tous les corps intermédiaires de Sartrouville. Nous n’en avons pas été informés, pas été invités. Aucun élu d’opposition parmi les 800 personnes conviées.
Républicains sincères et authentiques, nous avons été interpellés : pourquoi cette mise à l’écart ? C’est bien le suffrage universel qui nous a désignés, c’est la confiance des citoyens sartrouvillois qui nous ont confié un mandat en 2014 pour six ans afin de porter leurs valeurs de gauche. Nous avons écrit au Maire une lettre ouverte en ce sens, la presse l’a relayée, et après dix jours, le Maire nous appelés pour regretter cette « erreur » et s’en excuser. Nous en prenons acte.
Le Conseil municipal du 11 février a été l’occasion de revenir sur ce regrettable épisode et d’aborder la question fondamentale de la démocratie locale. Car c’est cela qui nous préoccupe. A plusieurs reprises en 2015, j’ai consacré cette tribune à l’importance d’une démocratie locale vivante. Alors puisque le Maire s’excuse de son loupé « Vœux », prenons date, prenons la majorité de droite au mot pour faire vivre ensemble la citoyenneté et respecter la diversité politique.
Oui, nous voulons que les commissions municipales se réunissent. Par exemple : aucune réunion de la Commission « Santé » alors que l’on découvre 5 jours avant un conseil municipal un plan stratégique local « santé ». Idem pour la sécurité. Idem pour l’urbanisme avec la destruction de tours et de logements… et idem ce 11 février avec un projet de centre commercial en pleine ville que nous abordons mais sur lequel nous n’obtenons pas de réponse.
Et oui, nous voulons en plus des commissions extra-municipales pour associer les citoyens comme à Montesson ou à Maisons-Laffitte (qui vient de réunir celle des jeunes citoyens).
Oui, nous voulons plus de transparence quand on ferme une association comme Atrium ou quand une crèche comme Poisson d’avril est en danger. Oui, nous voulons des réponses quand nous alertons dès le printemps sur la fermeture des PMI.
Oui nous voulons les mêmes accès que les conseillers de la majorité aux informations, les mêmes dates de remise des tribunes, les mêmes accès aux outils électroniques mis à disposition par la ville… et le respect de ces tribunes sans commentaire apposé au bas de nos textes etc.
Oui, nous voulons être conviés, comme les élus de la majorité, aux cérémonies de rassemblement comme le 10 mai pour la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.
On ne peut se prévaloir de rassembler quand on ne reconnaît pas pleinement le mandat que les élus d’opposition exercent, mandat confié par les citoyens à travers le suffrage universel. Vive la démocratie (à Sartrouville aussi…) !