30 mars 2017

Le conseil avait commencé de manière constructive mais cela a rapidement changé… Nous avions voté la mise à disposition d’agents territoriaux auprès du Conseil départemental, l’aménagement d’un emploi de sportif de haut niveau et le Maire s’était montré ouvert à une petite (nous sommes raisonnables) indemnité pour les élus d’opposition que je demandais à nouveau.

Las ! Nous sommes arrivés au sujet durbanisme et aux nombreux déclassements fonciers proposés par la ville. Je suis revenue vivement, exemples à la clef, sur le manque de concertation qui entoure tous ces mouvements, le manque de visibilité aussi : pas une information dans le journal municipal, pas de réunion de consultation des riverains et des acteurs pour les modifications projetées pour le PLU (plan local d’urbanisme). Le Maire a regretté mon ton « ferme » et s’est interrogé sur ce qu’il pourrait faire en plus : ma réponse a été immédiate et simple ! Expliquer son projet par des encarts dans le magazine municipal, des réunions pédagogiques et même, rêvons !, une information aux élus d’opposition par la réunion des commissions prévues mais jamais convoquées sur l’urbanisme ou le logement.

Je suis également revenue sur le bilan du relogement des locataires « Malraux » qui devait nous être fourni à 6 mois (j’avais voté pour le plan d’accompagnement en raison de cet engagement)  : j’ai eu une simple information orale en séance indiquant que 56 locataires restaient à reloger sur 95. C’est peu et nous peinons à obtenir des informations. C’est permanent comme pour le bilan des achats/ventes de terrain que je demande à tous les conseils et je n’obtiens jamais. Cela nous permettrait pourtant de mieux décrypter les projets menés en catimini et il s’agit d’une  exigence démocratique qui n’est pas déraisonnable. Le Maire me répond « rumeur », « minimum légal »…

Idem, sur le projet Jaurès qui s’est transformé : il comportait un centre médical en juin au moment du vote mais ce centre avait disparu  quelques mois après  pour un projet qui est devenu très flou et bien loin des promesses initiales.

Pour toutes ces raisons, nous avons voté contre ces projets.

Je suis également revenue avec vigueur sur le financement octroyé par la majorité municipale aux écoles privées religieuses en dehors de la ville mais accueillant des élèves sartrouvillois. 160 enfants sont concernés ce qui représente 60 000 €, dont 19 000 qui ne résultent d’aucune obligation. C’est là un choix clair et délibéré de la majorité municipale mais quoi refuse de l’assumer comme tel dans la délibération elle-même.

Nous avons voté favorablement, en revanche, pour la reconduction du contrat avec Soliha qui permet une aide concrète pour les ménages qui souhaitent améliorer leur logement. Tout comme nous avons voté pour des dispositions facilitant le déploiement de la fibre optique (bientôt, enfin, une réalité sur toute la ville).

Nous avons également voté pour le renouvellement d’une délégation de service public pour la gestion des marchés non sédentaires (Debussy et Gare) de la ville car cela permet aux salariés d’avoir plus aisément un travail à temps complet, de rentabiliser le matériel et de renforcer le recrutement de commerçants.

Evidemment, nous avons également voté pour une subvention complémentaire à la crèche associative « Poisson d’avril », nous en réjouissant compte tenu de notre mobilisation pour cette structure afin qu’elle ne ferme comme cela a failli être le cas en 2016. Nous continuerons à suivre et soutenir cette crèche.

Nous avons inscrit plusieurs « questions diverses » :

  • PLU (dont Projet Jaurès) : le Maire a considéré que le projet avait été suffisamment traité,
  • Trésorerie : nous avons alerté sur un possible projet de suppression de la trésorerie principale de Sartrouville… pas d’écho,
  • Projets associatifs « développement durable » : j’ai demandé à la majorité municipale de soutenir les initiatives qui se développent enfin à Sartrouville pour collecter les déchets dans l’espace public, berges de Seine etc. (« Run éco Team »), pour réparer bénévolement les objets (« Repair café ») etc. avec un accueil ouvert.

Sans oublier quelques arguments pour défendre à nouveau les circulations douces et la place du vélo en ville !

Et, enfin, nous avons interrogé sur plusieurs décisions prises par le Maire présentées très succinctement : étude de circulation du centre ville (tiens, tiens, on retrouve le projet Jaurès) notamment pour la mise en double sens de rue Louise Michel.