Depuis 2006, Sartrouville bénéficie des dispositifs d’Etat « politique de la ville » : cette politique publique et partenariale a pour objectif de réduire les inégalités sociales et territoriales. Les quartiers des Indes et du Vieux Pays ont été retenus en 2014-2015 parmi les 200 priorités et continueront donc à recevoir le soutien de l’Etat.
La politique de la ville en un clic et 2 minutes
A Sartrouville, c’est ce programme de rénovation urbaine qui a permis à de transformer le quartier des Indes. Ainsi, un projet visant une transformation profonde des quartiers du Plateau a été lancé en 2006. Soutenu par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), il englobait des changements d’envergure dans le logement (destruction de tours et reconstitution d’appartement), d’équipements collectifs, transports, voirie, cadre de vie…
La politique de la ville est devenue une compétence de la communauté d’agglomération Saint Germain Boucle de Seine depuis le 1er janvier 2016. Pour poursuivre les projets de rénovation urbaine, Sartrouville a piloté un Contrat de ville avec tous les partenaires (habitants, associations, villes et intercommunalité), autour de trois piliers : économie, cohésion sociale et cadre de vie. Sartrouville est engagée dans ce contrat de ville pour la période 2015 – 2020.
Notre groupe l’a voté à l’époque, comme nous avons voté en faveur de tous les dispositifs « Politique de la ville » dont Sartrouville peut bénéficier et, cela, même si nous soulignons systématiquement des carences dans ces projets : appauvrissement du tissu associatif, disparition des services publics, préoccupation sur le relogement etc.
Notre préoccupation est croissante sur ces sujets et nous avons abordé le mandat 2020/2026 très inquiets. Personnellement, je ne vote plus aujourd’hui des projets qui montrent à quel point ils ont été conçus sans les habitants dans une vision planificatrice qui les oublie pour se concentrer sur le foncier et les plus-values immobilières. L’absence d’un volet « mémoire de Sartrouville » est emblématique de cette stratégie tout comme l’opacité sur le volet économique/commerces. La fermeture, en catimini, de l’hôtel d’entreprises l’illustre. Idem sur les contreparties que doivent apporter les bailleurs sociaux aux habitants en retour de l’exonération fiscale dont ils bénéficient.