Dernier conseil de la mandature et rien n’a changé : faute d’avoir les éléments et informations que nous demandons avec constance quasiment à chaque conseil, nous ne sommes pas en mesure de voter pour une grande partie des délibérations : pas d’état du foncier de la ville, pas d’indication sur la stratégie immobilière de la ville, même pas l’organigramme des services !
Cela nous contraint et nous regrettons de voter contre le portage financier et immobilier par l’EPF Ile-de-France alors que nous sommes favorables à ce dispositif dans son principe. Idem et même encore plus pour la création des emplois permanents de la Mairie. Nous refusons d’être ainsi pris en otage et de voter les yeux fermés des mesures que l’on nous présente comme techniques alors qu’elles traduisent des choix politiques, quand bien même la majorité municipale actuelle refuse de les exposer clairement.
Nous sommes contre l’armement de la police municipale (décidé sans concertation en 2015), nous avions donc voté en cohérence contre la formation en 2019 (4 ans après la décision, la majorité s’occupe de la formation!), en demandant un état des lieux, que nous attendons toujours. Nous avons donc voté contre la même délibération cette année.
Nous avons voté pour les subventions aux coopératives scolaires, demandant même à ce que ces subventions soient augmentées. A cette occasion, nous avons souligné à nouveau l‘importance d’appliquer un quotient familial pour favoriser l’accès de tous les enfants à des activités pédagogiques sortant de leur ordinaire. Nous avons formulé plusieurs options, en vain ou à ce qu’un tour de priorité des écoles puisse être intégré.
Nous n’avons pas voté la convention intercommunale d’attribution de logement car elle traduit des options politiques que nous ne partageons pas, elle nous est imposée sans débat politique, sans information suffisante. Parce que nous sommes très sensibles à la question du relogement de personnes en difficulté, dans la précarité et que ce document apporte des améliorations pour certaines d’entre elles, parce que la loi fixe un cadre dont nous savons qu’il est contraignant, nous avons choisi de ne pas voter contre, nous nous sommes abstenus.
Nous avons voté plusieurs délibérations en lien avec l’enfance.