Jaurès, « rdv au tribunal »

A Versailles, ce matin, pour défendre jusqu’au bout les intérêts des Sartrouvillois au tribunal administratif dans le dossier « parking Jaurès ».
Nous avons déjà gagné :
– 2 ans car le chantier devait s’ouvrir en 2017
– la prise de conscience par le Maire que son projet ne convient pas et qu’il ne peut l’imposer en force

Mais aussi la prise de conscience par les habitants que l’on peut agir en se mobilisant collectivement et avec détermination, nous avons ainsi poursuivi leurs actions d’information et de sensibilisation (banderoles, pétition etc.) par cette action au tribunal

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Nous attendons le jugement que nous devrions avoir d’ici la fin novembre après plus de deux ans, malgré les manoeuvres dilatoires du Maire qui n’a cessé de jouer la montre et de déposer de nouveaux documents la veille de la clôture. Ce fut le cas en avril et à nouveau cette fois-ci mais le juge n’a pas été dupe et n’a pas reporté l’audience (petit résumé des épisodes précédents : ici).

Sur le fond, le rapporteur public nous a laissé peu d’espoir de voir aboutir notre demande d’annulation. En effet, il estime que le défaut d’information n’est pas constitué (nous avons trop bien travaillé en amont pour fournir des contributions pertinentes lors des enquêtes publiques nous dit-il !) et que l’absence de réelle étude d’impact pluriannuelle (qui est un vrai problème) ne pose pas problème pour le déclassement que nous avons attaqué mais pour l’acte de vente lui-même. Nous avions mentionné d’autres points, mais de manière plus accessoire.

L’avocat du promoteur a indiqué ce matin que le permis de construire du projet est devenu définitif depuis octobre 2018 et que l’acte de vente peut également être considéré comme tel. Restait notre procédure. Au passage, l’avocat du Maire a insisté sur le fait de nous condamner (personnellement) à 3 000€…

Que va faire le Maire maintenant ? Plusieurs options en fonction du jugement mais il va falloir qu’il annonce clairement son projet dans le cadre de la campagne municipale et pas en catimini comme à sa mauvaise habitude sur ce mandat.  Nous (Romain Chiaradia , Roger Audroin, Michel Imbert et Isabelle Amaglio) avons aussi et déjà gagné sur ce plan.