21 novembre 2019

Le premier sujet traité était l’égalité femmes-hommes à travers un  rapport annuel, prévu par la loi, qui présente à la fois des statistiques intéressantes sur l’emploi au sein de la mairie (d’où l’on apprend que les effectifs de la ville comptent 1/3 de CDD) et les actions de la ville dans les différentes politiques publiques menées. Nous avons rappelé que ce document obligatoire depuis 2015, est seulement présenté depuis 2018 à Sartrouville, et avons regretté qu’une ville de la taille de Sartrouville ne soit pas plus volontariste pour protéger les femmes victimes de violences, notamment, prévoir des mesures de prévention et d’accompagnement, des logements d’urgence etc.

Deuxième sujet : le budget 2020 avec une présentation des principales orientations (le budget lui-même sera mis au vote en décembre). Nous avons souligné le retard de la ville à investir puisque ce n’est qu’en 2020 qu’un audit énergétique est programmé alors que les écoles représentent 30% du budget énergie des villes et que celui-ci représente 4% du total des budgets des villes. Nous regrettons vivement, également, que la mise en sécurité du carrefour Voltaire ne soit programmée qu’en 2020 après l’ouverture de la voie nouvelle et le déversement du flux automobile qui s’en est suivi. De manière générale, il est difficile de comprendre la réalité des projets et des financements car, d’une part, ils ne sont pas présentés de manière cohérente (voire pas présentés du tout) et, d’autre part les mêmes projets font l’objet de financements successifs sur plusieurs exercices sans visibilité (Gagarine, Mermoz, nouveau groupe scolaire).

Nous avons regretté le manque de cohérence et de continuité du réseau cyclable, par exemple les ruptures de la coulée verte où il faut descendre de vélo aux croisements avec les rues Edouard Vaillant ou Robert Villoin.

Nous avons rappelé avec fermeté notre vigilance sur les engagements que doivent les bailleurs sociaux aux locataires en contrepartie de la garantie qu’apporte la ville à leurs emprunts. Nous avons donc questionné le Maire sur la réalité du fonctionnement de la résidence concernée par la délibération présentée. Devant sa réponse catégorique et affirmative, nous avons voté favorablement.

Nous avons apprécié que la Commission Santé ait été réunie avec des documents relativement complets et envoyés en amont avec des échanges intéressants en séance. Cela est suffisamment rare pour le souligner. Les orientations présentées vont dans le bon sens même si elles manquent d’ambition, notamment en matière de lien environnement-santé. Pour ces raisons, nous avons voté ce contrat local de santé dans un esprit constructif mais sans angélisme.

Nous avons formulé plusieurs questions diverses :

  • budget voierie pour avoir une estimation du budget annuel de réfection des chaussées : le Maire nous renvoie au budget général mais cela ne répond pas à nos questions, réponse qui nous a semblé bizarre
  • maison France services : il nous faut attendre pour en savoir plus (portage par la Ville, le CCAS ou une association, implantation…)
  • organigramme des services : idem, nous l’aurons mais… en 2020