La première guerre mondiale : une gigantesque boucherie

Par Romain Chiaradia

Novembre 2014

Dans quelques jours nous commémorerons le centenaire de la Première guerre Mondiale.

Cette guerre, qui reste profondément ancrée dans notre mémoire collective, mobilisa 60 millions de soldats, dont 9 millions furent tués, soit 6 000 morts par jour, et 8 millions en sortirent invalides, défigurés à vie… On peut aussi rappeler les territoires ravagés par la guerre, les centaines de villes et villages détruits, les victimes civiles massacrées, déportées, touchées par la famine, la maladie, les familles décimées…

On commémorera cette année encore les soldats morts pour la France, ce qui est important au regard de tant de vies détruites, mais on oubliera de rappeler le souvenir de ceux qui ont refusé de participer au massacre, tel Jaurès, les pacifistes, les soldats fusillés pour l’exemple, la mutinerie de 17…

On ne dénoncera jamais assez cette immense barbarie, résultat de nationalismes exacerbés, de l’engrenage des alliances des Etats, avec le soutien des patrons de l’industrie de l’armement. On oublie aussi trop souvent que cette guerre, loin de résoudre les conflits entre les Etats européens, fut le creuset de la seconde guerre mondiale, autre épouvantable massacre.

Si comme moi vous préférez écouter « la chanson de Craonne » plutôt qu’une marche militaire, si comme moi vous préférez rendre hommage à toutes les victimes de ce conflit quelles que soient leurs nationalités, leurs actes de bravoure ou le fait qu’elles aient refusé de monter au combat face à l’absurdité de cette guerre, vous n’êtes pas anti patriote, vous êtes simplement humaniste.

Dans quelques jours nous commémorerons le centenaire de la Première guerre Mondiale.

Cette guerre, qui reste profondément ancrée dans notre mémoire collective, mobilisa 60 millions de soldats, dont 9 millions furent tués, soit 6 000 morts par jour, et 8 millions en sortirent invalides, défigurés à vie… On peut aussi rappeler les territoires ravagés par la guerre, les centaines de villes et villages détruits, les victimes civiles massacrées, déportées, touchées par la famine, la maladie, les familles décimées…

On commémorera cette année encore les soldats morts pour la France, ce qui est important au regard de tant de vies détruites, mais on oubliera de rappeler le souvenir de ceux qui ont refusé de participer au massacre, tel Jaurès, les pacifistes, les soldats fusillés pour l’exemple, la mutinerie de 17…

On ne dénoncera jamais assez cette immense barbarie, résultat de nationalismes exacerbés, de l’engrenage des alliances des Etats, avec le soutien des patrons de l’industrie de l’armement. On oublie aussi trop souvent que cette guerre, loin de résoudre les conflits entre les Etats européens, fut le creuset de la seconde guerre mondiale, autre épouvantable massacre.

Si comme moi vous préférez écouter « la chanson de Craonne » plutôt qu’une marche militaire, si comme moi vous préférez rendre hommage à toutes les victimes de ce conflit quelles que soient leurs nationalités, leurs actes de bravoure ou le fait qu’elles aient refusé de monter au combat face à l’absurdité de cette guerre, vous n’êtes pas anti patriote, vous êtes simplement humaniste.