2015… 2017
Les trois écoles Joliot-Curie ne figurent pas dans la liste des écoles « éducation prioritaire » publiée début 2015, n’étant plus rattachées à des collèges eux-mêmes en zone prioritaire.
La transition arrive à terme en 2017 et la situation reste inchangée. La mobilisation a donc repris poursuit afin d’obtenir un statut pérenne dérogatoire dans le temps pour ces écoles afin d’inscrire ces moyens supplémentaires dans la durée. C’est en ce sens que le Maire a renouvelé l’envoi d’un courrier à la Ministre de l’Education nationale en septembre 2017, comme en avril 2015 (courrier mentionnant le soutien unanime des acteurs).
2015
Depuis février 2015, parents d’élèves, enseignants et élus se mobilisent donc pour que ces écoles conservent les moyens qui leur sont aujourd’hui alloués compte tenu des besoins spécifiques de ces trois écoles.
Les pétitions, occupations, courriers ont été nombreux. Le 14 mars 2015, Benoît Hamon, ancien Ministre de l’Education, alors Député des Yvelines était à Sartrouville et rencontrait, à l’occasion de ce déplacement, le Collectif Joliot Curie, composé de parents d’élèves et d’enseignants. Il s’est alors engagé pour contribuer à faire aboutir la demande. Il a ainsi confirmé par courrier que « eu égard aux caractéristiques sociales de ces écoles, elles continuent à bénéficier d’une allocation de moyens favorables avec les mêmes moyens de calcul que pour les écoles de l’Education Prioritaire. Pour les enseignants, leur régime indemnitaire est protégé par la clause de sauvegarde pour une durée de 3 ans. Pour les personnels rattachés, leur régime indemnitaire dépend de la commune.”
L’Inspecteur d’Académie, Directeur des Services Académiques de l’Education Nationale (DASEN) avait également confirmé par écrit qu’il mettait en place une convention académique de priorité éducative pour ces trois écoles de Sartrouville. Concrètement, cela signifie :
Benoît Hamon rassure les parents d’élèves de Joliot-Curie
H.R. | 20 Mars 2015, 07h00 | MAJ : 20 Mars 2015, 06h14
Sartrouville, hier. Les parents d’élèves occupent le groupe scolaire afin qu’il soit maintenu dans le réseau d’éducation prioritaire (REP). (DR.)
La mobilisation des parents d’élèves du groupe scolaire Joliot-Curie, à Sartrouville, ne faiblit pas. Ils se battent pour maintenir cet établissement dans le réseau d’éducation prioritaire (REP).
Hier matin, une quinzaine d’entre eux occupait encore les deux écoles primaires et la maternelle.
« Depuis le début du mouvement, une centaine de parents se relaient inlassablement », souligne l’un d’eux. Une pétition, lancée au début du mois, vient de dépasser les 1 000 signatures. Ce lundi, ils ont reçu un courrier du député (PS) des Yvelines, Benoît Hamon, qu’ils avaient rencontré deux jours auparavant.
« Eu égard aux caractéristiques sociales de ces écoles, elles vont continuer à bénéficier de la même allocation de moyens que pour les écoles de l’éducation prioritaire », promet l’ancien ministre de l’Education nationale. « Ce courrier explicite clairement l’engagement pris par l’actuel ministre », glisse Isabelle Amaglio-Térisse, candidate PS-PRG-MDP aux élections départementales.
« Nous attendons toujours qu’une délégation de parents et des équipes pédagogiques de Joliot-Curie soit reçue par l’inspection d’académie et le ministère de l’Education nationale, qui a arrêté la liste des établissements dans le réseau d’éducation prioritaire », insiste Michel Imbert, porte-parole du collectif.